Vous êtes à cheval sur 2 profils
Vous êtes une «hypersensible»Chez vous, tout est amplifié. Les gens: vous avez souvent peur de dire des choses stu-pides, de commettre un impair, de vous mettre à rougir devant un homme qui vous plaît. Les événements: vous surestimez toujours les difficultés, vous paniquez à l’idée de vous mettre en avant (par exemple, faire une présentation devant dix personnes) et vous renoncez souvent à des activités, à des projets, parce que vous craignez les contacts, la nouveauté.
Votre problème
L’hyperémotivité. Plaques rouges, mains moites, suées, rires nerveux, tremblements, bredouillis… votre corps réagit souvent d’une manière excessive. A quoi cela est-il dû? Ce peut être inné. Ou alors provoqué: choc affectif grave, par exemple dans la petite enfance (séparation brutale de la mère…), traumatisme important (après un accident de voiture, une maladie infectieuse…) ou, encore, ce peut être lié à des facteurs hormonaux.
Pour être moins émotive
D’abord, apprenez à bien respirer (inspiration et expiration profondes en observant un temps d’arrêt entre les deux). Pour beaucoup de psys, un hyperémotif, c’est quelqu’un qui respire mal. Soyez plus physique aussi (passez votre permis si vous ne l’avez pas, inscrivez-vous dans une salle de gym), cela renforcera votre confiance en vous. Ensuite, réapprenez à parler. Un hyperémotif, c’est aussi quelqu’un qui s’exprime trop par le corps et pas assez par les mots, l’échange, le dialogue. Le simple fait d’avouer, par exemple, une timidité, une gêne, un malaise, réduira de beaucoup vos tensions internes.
Vous êtes une «inquiète»Vous vous faites beaucoup de souci en permanence et sans aucune raison valable. Vous vous attendez tout le temps à ce que tout (votre couple, votre famille, votre situation professionnelle…) tourne mal (ce que Freud appelle «la tendance à l’attente du malheur»). D’où une grande frilosité devant les gens et les événements nouveaux, un sentiment d’impuissance.
Votre problème
Un «ça» (les pulsions instinctuelles et sexuelles) trop fort. D’où le blocage des émotions pour «ne pas éprouver de sensations pénibles» (dixit Freud) et le besoin de stabilité (environnement, décoration de la maison, cadre de travail…), d’habitudes, de rituels de réassurance (manies, grigris, consultation de voyantes…), de relations routinières (fréquentations de longue date, petit cercle d’amis de confiance).
Pour être plus tranquille
Commencez par vous relaxer. Supprimez tous les excitants: alcool, café, thé, tabac… Sur le moment, ils calment, mais à terme, ils aggravent l’anxiété. Détendez-vous tous les soirs dans un grand bain chaud (la chaleur libère des endorphines, les hormones du bien-être), mettez-vous au yoga ou à la natation pour réapprendre à respirer correctement. Ensuite, désensibilisez-vous. Faites une liste des situations qui déclenchent votre anxiété et affrontez-les systématiquement (en commençant par la plus facile) jusqu’à ce que vous vous sentiez parfaitement à l’aise.